Critique de L’escroc du siècle
10 12 2009Paul-Loup Sulitzer revient à ses premières amours
Avec la parution de L’escroc du siècle, l’auteur signe son grand retour aux véritables thrillers financiers qui avaient fait sa gloire dans les années 80
L’escroc du siècle est construit comme un superbe jeu du chat et de la souris. Un jeu entre deux escrocs mondiaux. Un jeu entre ces escrocs et deux vagabonds ayant percé à jour leur identité.
Basé sur divers éléments réels, L’escroc du siècle constitue la première véritable incursion de Paul-Loup Sulitzer dans le genre du thriller financier dont il est l’inventeur depuis Cartel en 1990. En effet, hormis quelques références et clin d’oeil ici et là, l’auteur de Money avait un peu délaissé le genre qui contribua à le rendre célèbre. Le voici donc revenu à ses premières amours avec ce roman particulièrement dense de 440 pages publié aux Editions n°1.
Nous pouvons déjà vous annoncer que ce retour aux sources se poursuivra dans son prochain roman qui sera un véritable cadeau à ses lecteurs les plus fidèles !
Concernant le roman, son histoire et sa construction, force est de constater que les évènements sont menés tambour battant. L’histoire commence rapidement dès les premières pages et la tension, les rebondissements s’enchainent de façon rapide et dynamique. Depuis quelques romans, nous sentions Paul-Loup Sulitzer revenir, mais force est de constater que l’auteur nous surprend avec un roman qui fera date.
L’escroc du siècle apparaît comme plus abouti et mieux construit que Puits de Lumière et son histoire est plus dynamique que celle du Roi rouge. Ces deux romans étaient deux pas dans la bonne direction que vient confirmer L’escroc du siècle. L’auteur se joue du lecteur qui ne sait plus si le bien finira par triompher du mal.
Un thriller vertigineux qui se base en grande partie sur des faits réels survenus durant la crise financière mondiale
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