J’ai fait fortune en vendant des porte-clés par Paul-Loup Sulitzer

27012011

 Article déjà publié dans Economie matin en novembre 2006 :

Sulitzer 1984En 1961, j’étais un adolescent romantique qui gardait au fond de lui la souffrance liée à la mort de son père. Je gardais cette souffrance en moi avec l’envie de faire un jour « comme lui ». Jules Sulitzer avait un esprit de conquête, celui des gens qui n’ont rien et ne doivent se fier qu’à eux-mêmes pour survivre. Très jeune, j’aspirais déjà à l’indépendance. Je me suis émancipé à l’âge de 16 ans et demi par des petits boulots. Pour moi, la vraie liberté commençait par la liberté économique. Les études n’étaient pas synonymes de réussite, j’ai donc, un jour, décidé de les arrêter. J’ai travaillé pour le cinéma avec Laurent Grousset, neveu de Jean-Pierre Melville. J’étais assistant metteur en scène. Mais mes tâches se résumaient plutôt à servir des boissons à l’équipe et à aider l’accessoiriste dans ses recherches. Puis j’ai trouvé un nouvel emploi dans une entreprise de nettoyage à la Celle-Saint-Cloud, au sein de laquelle j’ai dirigé des équipes d’ouvriers, sans réelle passion. L’image de mon père m’a aidé à avancer et à vouloir encore plus. À cette époque, nous étions tous, pour la plupart, des jeunes rebelles révolutionnaires. J’avais pris la décision de monter ma propre société, et je suis devenu, ainsi, chef d’entreprise à 17 ans. Je me suis, dans un premier temps, lancé dans les portes-clés publicitaires ! Je faisais venir les chaînettes de Hong Kong, elles étaient ensuite montées dans les prisons. L’affaire s’est développée très vite. Ma démarche était assez simple : je regardais le monde autour de moi et je cherchais à répondre à ses besoins, le plus rapidement et le plus efficacement possible. Un jour, à Londres, en me promenant dans Carnaby Street, j’ai vu des objets insolites dans les magasins. En retournant l’un d’eux, j’ai lu, au fond, Made in Hong Kong. Je me suis précipité à Hong Kong, et j’ai importé sur le marché français des gadgets en tout genre. Ma stratégie de communication fut d’instaurer la mode du gadget en France. Si, aujourd’hui, importer d’Asie est monnaie courante, il y a 40 ans on ne parlait presque pas de ce marché émergent. La popularisation de ces gadgets était une vraie révolution pour un pays comme la France. Je me souviens d’une tirelire d’où sortait une main pour venir chercher la pièce. J’ai également importé les gratte-dos qui, à l’époque, ont fait fureur. C’était le cadeau, pas cher et original, à se faire entre amis. La fin des années 1960, tout était plus accessible. Les investisseurs misaient sur les nouvelles idées car demeuraient bon nombre de secteurs inexploités. En quelques années, entreprendre était devenu ma vocation. En 1968, à 21 ans, je gagnais mes premiers millions et devenais le plus jeune PDG de France (ce qui m’a valu du reste une publication dans le Guiness des Records). La source de ma réussite résidait dans ma force de conviction. J’avais une rage folle de réussir. Le goût de l’argent ne me motivait pas. J’avais le goût des idées, un désir créatif à jardiner…


 

Paul-Loup Sulitzer




Paul-Loup Sulitzer vous souhaite de Bonnes et Joyeuses Fêtes

30122009

 Paul-Loup Sulitzer passe actuellement les Fêtes de fin d’année entre Singapour, l’Australie et la Nouvelle-Calédonie. Il en profite pour poursuivre l’écriture de son nouveau roman et souhaite à ses lecteurs de Bonnes et Joyeuses Fêtes de fin d’année.

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 Peut être retrouvera t’il Kaï O’Hara là bas ?




Interview exclusive de Paul Loup Sulitzer concernant Le Roi Rouge

4072008

Suite à la sortie le 22 mai dernier de son nouveau roman, Le Roi Rouge, Paul-Loup Sulitzer a accepté de se confier en exclusivité au blog 100% Sulitzer.

Yannick Boutot : Bonjour Monsieur Sulitzer, pouvez-vous brièvement présenter votre dernier ouvrage, Le Roi Rouge, aux lecteurs de 100% Sulitzer ?

Paul-Loup Sulitzer : Le Roi Rouge est le 1er thriller de la mondialisation : un homme né en Russie du temps du communisme devient un milliardaire occidental avant de devenir un homme d’Etat au Proche-Orient. Cette histoire incroyable dépasse la fiction la plus folle. Et pourtant, elle est en grande partie vraie.

Y.B. : Compte tenu du fait qu’il s’agit d’un roman basé sur des faits réels qui s’étendent sur une longue période, comment avez-vous organisé votre travail et construit votre livre ? Quel est le dosage entre réalité et fiction dans un tel thriller ?

PLS : Le Roi Rouge comprend 80% de vérité et 20% de fiction. Je me suis appuyé sur des faits précis et incontestables. L’imagination du romancier a fait le reste. Je raconte le destin d’un homme pendant une vingtaine d’années. En vingt ans, cet homme passera de petit interprète désargenté à sauveur de l’humanité.

Y.B. : Le destin du Roi Rouge est véritablement extraordinaire, pensez-vous que la réalité va rattraper la fiction des dernières pages du livre ?

PLS : La fin du livre est un appel à la paix mondiale. Depuis des décennies, l’Orient et l’Occident s’affrontent dans un combat inutile et sanglant. Le héros de mon livre ramène la paix en différents points du globe : il évite la guerre en Russie, il pacifie une partie de l’Afrique (Angola), il instaure une paix durable entre chrétiens, juifs et musulmans au Moyen-Orient. Cet homme est un pragmatique. Il déteste le fanatisme et le racisme. Son approche du genre humain, dénuée de toute idéologie, est la seule façon d’instaurer la paix.

Paul-Loup Sulitzer & Yannick Boutot

Paul-Loup Sulitzer & Yannick Boutot

Y.B. : Le Roi Rouge contient un certain nombres de révélations sur « l’affaire Falcone », pensez-vous prendre des risques en faisant cela ?

PLS : Le procès de l’affaire Falcone aura lieu l’automne prochain et c’est pourquoi j’ai écrit ce livre. Cette affaire a été difficile à vivre. J’ai été mis en cause et je voulais rétablir ma vérité. Dans Le Roi Rouge, si l’on excepte la part de fiction, j’ai mis en scène ce qui s’est réellement passé. Le lecteur jugera lui-même. Comme je vous l’ai dit, une grande partie de ce livre s’appuie sur des faits réels. J’en ai vécu un certain nombre….

Y.B. : Pour finir, avez-vous un message que vous souhaiteriez faire passer aux lecteurs du blog ?

PLS : Le racisme et le fanatisme engendrent des guerres depuis des siècles. Le racisme et le fanatisme, c’est la bêtise absolue. En lisant Le Roi Rouge, le lecteur apprendra comment un homme réussit, grâce à son génie, grâce à son indépendance d’esprit, grâce à sa créativité, à bouleverser le destin du genre humain. Je laisse au lecteur le soin de découvrir cette incroyable épopée.

Y.B. : Merci à vous Paul-Loup Sulitzer, à bientôt.

 

 

Interview réalisée le 15 juin 2008







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